Ho sempre amato il mare. Qualcuno potrebbe facilmente ironizzare che sia a causa del mio nome o del mio essere doppiamente pesci, segno ed ascendente, ma ovviamente i motivi, se di motivi si può parlare per qualcosa che attiene anche e soprattutto alle sensazioni, vanno ricercati altrove.
Forse un buon punto di partenza potrebbe essere rubato alla definizione del cielo dell'eterno soldato vecchioniano: "è troppo grande per capirlo al volo", definizione che potrebbe condividere con un altro amore della mia vita, i gatti, entrambi diffidenti per natura, difficilmente pronti a darsi subito, ma pronti a leccarti qualsiasi cicatrice, una volta conquistato il loro segreto.
Ed è da una città di mare che adesso scrivo, un mare totalmente diverso dal mio mediterraneo, un mare livido e profondo, che oggi è trapuntato da piccoli fiocchi di neve caduti da poco, come una piccola metafora delle partenze e dei ritorni che alla stessa acqua spesso si accompagnano.....
Il destino dei marinai....ma, forse, questa è un'altra storia.
AMSTERDAM (Jacques Brel)
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la Lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fière
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg et d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam.